16 juin 2005

mozart

1. Les symphonies de Mozart s'enchaînent dans la pièce à côté à bas volume. C'est la seule façon que j'ai trouvé pour supporter Mozart, en papier peint sonore d'une pièce où je ne suis pas. Parfois même, alors que la chaîne hi-fi continue à diffuser les ritournelles pompeusement sur-enjouées du petit génie de Salzbourg, j'allume la radio qui se trouve à mes côtés sur France Musique; Mozart est alors d'autant plus supportable lorsque la radio diffuse des pièces sombres, modernes.

2. Il y a une vraie jouissance à lâcher prise, ne pas chercher avec manie, voire hystérie -- plein de doute & d'anxiété --, la phrase parfaite. Seulement se contenter de guider mes petits personnages et prendre un malin plaisir à retarder l'issue finale qui les attend irrémédiablement.

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