1. Ai rêvé de l'enterrement de mon père: j'étais dans ma chambre; il y avait ... assise sur mon lit avec laquelle je discutais. Je lui demande si elle connaît un type, elle me répond que Lu. l'a connu mais qu'il est taré; elle me parle d'un autre type, avec insistance.
Le rêve digresse sur une séance de répét' où Ch. me demande si j'utilise pour les rythmes de la delay "c'est pas mal aussi" (...)
Dans le souvenir que j'ai des séquences, on revient à l'enterrement. Visiblement, Ch. est là pour l'enterrement. Ma mère a une photo de mon père à l'hôpital, sur laquelle il est assis dans un lit, habillé en blanc; il ferme les yeux (comme sur certaines photos ratées); il est encadré (tête, buste) d'une halo blanc; ma mère dit que c'est le docteur qui a placé un miroir, pour que la photo puisse être prise. La photo est assez travaillée (arty), recoloriée à la main (les parties noires, avec des petits tirets, des coups de pinceaux).
Il y a ma soeur et mon frère; je discute avec ma soeur; on se dit que c'est libérateur -- comme un poids qui tombe enfin. L'enterrement est strictement réservé aux très proches (ici, on n'inclue même pas la famille; on se dit qu'il faudrait inclure les amis proches; c'est là que Ch. apparaît).
Le rêve digresse (ou se mêle, ou il s'agit d'un autre rêve), une espèce de course poursuite à travers/filigrane/basée sur Ulysse de Joyce. (...) il y a un petit chien nain, style bâtard qui s'appelle Silo et qui porte un petit pull blanc/jaune/crème sur lequel il y a marqué/pas marqué Logic; l'ensemble (pull+chien) s'appelle syllogisme. Dans mon rêve, je me dis qu'il faut que je regarde dans un dictionnaire pour savoir ce que veut dire syllogisme. (...)
SYLLOGISME, subst. masc.
A. LOG. Raisonnement déductif rigoureux se fondant sur les rapports d'inclusion et d'exclusion des propositions sans qu'aucune proposition étrangère soit sous-entendue:
Les hommes, qui se mettent toujours en garde contre l'imagination qu'ils n'ont pas, se confient plus volontiers aux écrivains qui bannissent des discussions philosophiques le talent et la sensibilité, comme s'il n'étoit pas au moins aussi facile de déraisonner (...) avec des syllogismes qu'avec de l'éloquence. Car le syllogisme, posant toujours pour base qu'une chose est ou n'est pas, réduit dans chaque circonstance à une simple alternative la foule immense de nos impressions, tandis que l'éloquence en embrasse l'ensemble.
Je suis avec un type, et nous cherchons quelque chose. Il y a des tentatives, et chaque tentative -- qui correspond à un épisode du livre -- se solde par une conclusion/un rêve/un dessin animé (un dessein animé) où il y a un ou plusieurs petits trombones (les bouts des trombones étaient les yeux, avec pupilles et sourcils) qui résument comme des logos cette tentative. J'ai le souvenir très précis que l'un de ces dessins m'avait fait rire, à propos du timbre; l'un des trombones était en U et l'autre, également en U, frappait dessus, comme un diapason. Il y avait une plaisanteries/jeu de mots sur le "timbre" (ou résonance) qui se produit du côté de l'une des branches mais pas sur l'autre; je ne me souviens plus de la blague, mais j'avais trouvé plutôt ça pertinent -- dans le style "quelle est la différence entre un homme et une femme ? -- c'est blablabla (ahahahah)"
On se dit avec le type que les tentatives/aventures sont longues et compte tenu de l'épaisseur du bouquin, on est loin d'avoir trouvé. Il y a avec nous d'autres personnes; l'ambiance est "début de siècle" -- un type porte un chapeau-melon, épaisse moustache --, un peu comme une petite bande de bourgeois/allumés (genre Philéas Fogg) qui sont également à la recherche de cette chose -- qui s'avère être une personne; comme un meurtrier, mais ce n'est pas aussi violent, il s'agit d'une personne, de retrouver sa "classe" sociale ("c'est le fils machin")
(...)
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