6 déc. 2010

*ZombieZ*

0. En vrac.

0b. Katerine. Dada. Comment-tu-ta-pelles. Philippe. Comment-tu-ta-pelles. Philippe. Comment-tu-ta-pelles. Philippe. Comment-tu-ta-pelles. Philippe. Comment-tu-ta-pelles. Philippe. Comment-tu-ta-pelles. Philippe.

"Les gens ne se sentent plus en sécurité, dit-il. On est comme étaient les Comanches il y a deux cents ans. On sait pas sur qui on va tomber le lendemain matin. On sait même pas de quelle couleur ils seront." (Cormac McCarthy, De si beaux chevaux)
1. The Walking Dead. Le concept de l'Apocalypse a toujours traversé l'imaginaire américain mais actuellement, il y a une poussée de fièvre -- cf. The Walking Dead, La Route de McCarthy et certainement une quantité de blockbusters. C'est peut-être moins une crainte de l'Apocalypse à venir qu'une relecture de son histoire: les flux migratoires (je me faisais cette réflexion avec la grande famine qui a frappé l'Irlande et qui a été à l'origine de grands mouvements de foule), la recherche de nouveaux territoires; à travers cette relecture, au même titre que les westerns, c'est une nouvelle approche de son histoire, moins glorieuse. The Walking Dead est un western -- l'image du héros à cheval traversant la ville le surligne -- où les zombies sont les cowboys et les survivants sont les indiens, encerclés, traqués -- chassés de leur territoire. Renversement des rôles: les cowboys sont devenus des indiens, les indiens sont devenus des cowboys, la terre fertile à conquérir, est devenue une terre de désolation. On s'en tire quand même bien: les nouveaux cowboys (les zombies) sont lents et s'ils ont l'avantage du nombre, ils sont faciles à éliminer. Et en plus, c'est spectaculaire.


2. Dead Set. Autre série sur les zombies, version anglaise. Eux, ils courent et ils sont très méchants. La critique qui lui donne une caution intellectuelle est servie à la louche -- mais c'est tout de même très jouissif de voir ces idiots enfermés dans le Loft se faire étriper sans pitié.