15 janv. 2009

Orwell et l'anti-Orwell

1. 1984, Orwell. Le livre est loin d'être bon, tant il se veut didactique -- la limite de ce livre est la limite de son propos lequel est néanmoins judicieux. Mais son pessimisme ne me convainc guère, tout comme celui que l'on retrouve dans un bon nombre d'œuvres d'anticipation.

2. L'étrange coïncidence des lectures parallèles: Zourabichvili dans son livre Le conservatisme paradoxal de Spinoza, à propos du Souverain despotique:
"Il (Spinoza) maintient non pas une lueur utopique dans le désastre, mais la confiance dans une aptitude infinie et infiniment subtile de la vie à se dérober à sa propre négation, capacité presque anonyme, impersonnelle, involontaire chez l'être terrorisé, de dévier jusque dans le consentement, d'être à la lettre incorrigible." (..., ici, Z. place une note de bas, réf. à un texte d'Etienne Balibar, Spinoza, l'anti-Orwell) "l'homme est cette nature complexe à la fois désespérément fragile et d'une résistance inespérée, dont le spectre du comportement politique va de la compulsion panique et suicidaire à remettre son sort entre les mains d'un homme providentiel, à l'attachement irréductible d'une liberté dont il n'a pourtant qu'une représentation illusoire".

3. Le traité théologico-politique & Le traité politique.

4. Rien.

5. Damiens: écrire des livres comme Chris Marker tourne des films.

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