enclos dans un sentiment qui dépasse la finitude du corps
- ce corps qui entre dans un dialogue avec un autre corps -,un sentiment qui repose sur ce dialogue précisément
- dans cet espace ouvert par le dialogue -
& t'emprisonne dans un souvenir d'existence possible,
(mille existences s'ouvrent et se referment à chaque baiser)
non pas l'attente de l'autre
mais de cet instant qui ne vient pas
- et qui pourrait être le pas suivant
sur un chemin
(tout chemin s'achève un jour,alors sans trop y croire
tu poursuis l'idée que cet instant qui se fait attendre
pourrait bien exister;
(tomber sous le charme d'une autre existence,
non pas réellement l'attente de l'autre,
ni même d'un quelconque désir,
mais cette course au travers de toi-même
fuyant ces temps morts remplis de rienqui forment ton existence
- soudain un silence envahit ton appartement,
le silence de ta voix qui ne parle pas,
de ton corps qui bouge à peine,
L'amour
- ou tout ce qui peut s'en rapprocher
puisque le travail ou l'amitié sont égaux
dans l'asservissement qu'ils proposent -
t'empêche de penser - ou de rêver;
ne pas t'induire dans des pensées qui ne sont pas tiennes
puisque tu bloques l'horizon du langage
à quelques mots
(tu te souviens du rêve de la nuit dernière,
une société qui par une manipulation du cerveau
(un petit cavalier placé à un endroit judicieux)
limiter la capacité de penser,
de poursuivre les raisonnements)
une société qui par une manipulation du cerveau
(un petit cavalier placé à un endroit judicieux)
limiter la capacité de penser,
de poursuivre les raisonnements)
et comme les personnages de ce rêve,
à présent tu ne penses plus, à ton grand désarroi, qu'à elle.
Non pas amour, mais quelque chose se rapprochant
du silence qui desserre
l'étau de deux corps.
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