25 janv. 2005

42xxx

1. Robert Pete Williams. Notes. La figure du grand-père -- c'était un homme d'une cinquantaine d'années, qui avait fui tout ce dont il avait rêvé (tout ce dont il avait espéré un jour faire dans sa vie -- de faire de sa vie); il s'asseyait tous les jeudi à la même table du café de la gare, spasmodiant sur une guitare des choses crues, le visage grimé de suie. C'est là, que la jeune fille l'a rencontré. (Après il poursuit ses élucubrations dans la rue.)

2. Adieu, de Arnaud de Pallières.

3. POL, lettre n°42xxx.

4. Habib, Wonderwoman, les superhéros, la boue, le blues, le rap, Finkielkraut et sa critique du rap "des pauvres idiots qui ignorent tout de la poésie et qui dénature machin-chose". Et les bluesmen, ils faisaient de la poésie, peut-être ? Peut-être que nos chers vieux réactionnaires post-soixantuitards ont à redire des paroles minimales et mal fichues des bluesmen du delta ? Alors, qu'à mon humble avis, ils sont pliés à genoux devant ces enregistrements, y trouvant une poésie, une parole "vraie". Alors qu'ils auraient été à cette même époque, ils auraient tout autant vomi dessus qu'ils ne le font actuellement sur le rap. 60 ans après les premiers enregistrements blues, le jazz a été "un peu" reconnu par les institutions -- ne pas oublier qu'on balançait des boulons sur Albert Ayler. Vivement dans 40 ans, pour voir ce que le rap sera devenu -- et la littérature putassière y trouvera fort probablement un renouveau.

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