Rien -- promenade forcée à Blagnac, trois heures à marcher de rond-point en rond-point, d'immeubles en hangars, à insulter les voitures et perdre mon carnet d'adresse au pied d'une carte municipale, à retrouver un peu de contact humain dans un hôtel Sofitel pour passer un coup de fil (la situation aurait pu être risible (et elle l'était) si le réveil n'avait pas été tendu, une nuit pleine de rêves curieux sans souvenir et le néant au bout -- et deux heures en guise de consolation sous la couette à goûter le rien et chercher le vide, le passage obligé pour calmer une plâtrée de nerfs en boule -- et tomber sur une démo de Enjoy the silence, froide, distante, mal bredouillée (et retrouver un peu d'énergie à l'écoute de la version produite -- et comprendre une nouvelle fois de plus quel est le rôle du producteur -- tout comme celui de l'éditeur).
Me demande si je ne suis pas profondément dépressif comme gars.
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