27 févr. 2005

1. Michèle Desbordes, Un été de glycine. Encore lui qui revient, continuellement, alors qu'on voudrait l'oublier un peu. Comme un père qui vous regarderait sans porter de jugement, et dont le seul regard vous pousserez à l'interrogation sur ce que vous faites. Et se dire que la seule solution, pour tuer ce père, et de mettre en pratique Newton "j'ai vu plus loin que les autres parce que je me suis juché sur les épaules des géants". Baissez-vous un peu, Monsieur Faulkner, que je puisse monter sur votre dos et faire un bout de route, moi là sur vos épaules, et vous me montrant le chemin.

2. Habib dans la boue -- l'étrange anxiété qui saisit le corps avant, la crainte de perdre tout contrôle -- aller encore au-delà du merdier complet qui prend forme. N'être même plus dans l'opération du docteur Frankestein -- dont la création avait encore un aspect humain (qui avait résolument l'aspect d'un homme) -- être dans la dynamique de la mine sur laquelle marche le soldat et le propulse loin en pièces diverses -- et la partie des dialogues entre les diverses parties de cervelle sur le mur s'avère être une jolie mise en abîme du merdier.

3. Verdier.

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