Moi > Mmh.
Bruno > Je n'y ai pas cru.
Moi > (Mais les choses ont bien changé depuis.)
Bruno > (et les gens aussi)Moi > (Oui, surtout eux; il arrive toujours ce moment où il n'est plus possible de rester figé là sur ce point de chute -- c'est curieux, les heures qui ont suivi cette mini-réponse étaient pleines d'une certaine tristesse -- alors nous buvions des verres et je demeurais comme déshérité d'un temps connu où les choses étaient différentes -- où il n'y avait effectivement pas ces gens-là, où il n'y avait rien d'autre que l'illusion d'une existé vivant; peut-être était-ce vrai et peut-être cela l'est maintenant moins, malgré les apparences; mais les filles embrassent les garçons, et ça les rend idiots; alors "les choses ont bien changé depuis", comme si je marquais là l'observation, le constat, du chemin tracé brouillé depuis -- et cette envie de s'échapper de ce contrôle omniprésent pour goûter à la liberté de la maîtrise; juste l'envie de faire rupture avec soi-même)