2 sept. 2009

Bob Dylan

1. Bob Dylan. Depuis maintenant une vingtaine d'années que je m'intéresse à la musique populaire, Dylan demeurait un objet inconnu dont je me méfiais pour tout ce qu'il symbolisait en tant que vieille garde hippie. Il y avait bien évidemment quelques tubes (I Want You) qui ne me laissaient pas indifférent mais non, je résistais -- et la violence de ma découverte n'est pas moins révélatrice de cette résistance. Grâce à Dylan, je sais qu'il est encore possible de pleurer à 36 ans sur une chanson comme mes 16 ans me le permettaient alors. Love Minus Zero/No Limit est certainement l'une des plus belles chansons de l'histoire de la musique populaire et probablement l'un des piliers pour son orchestration -- tout le jingle-jangle, la pop twee, les arpèges des Byrds, des Smiths, des Beatles, lui doivent beaucoup; la simplicité du roulement de batterie, l'utilisation tout le long du morceau du ride forge grosso modo un style, qui va de Knives Out de Radiohead, à Some Girls Are Bigger des Smiths, les Byrds dans leur intégralité. Et puis il y a la mélodie, et puis il y a la fin du morceau. Et puis il y a
She knows there's no success like failure
And that failure's no success at all.



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(Elle me demanda la nuit qui suivit à quoi je pensais. Et je lui dis
A cette chanson de Dylan. Et elle sembla rassurée.)

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Queen Jane Approximately.

Mais tout cela est révélateur de bien autre chose; je disais encore Cette année 2009, c'est démentiel, rarement les choses m'auront semblé aussi simples -- et même lorsque des difficultés se présentaient -- entre autre ces deux mois terribles à creuser ma propre tombe -- il y avait toujours un moyen pour s'en sortir. On dira qu'en 2009, j'ai eu 20 ans.


2. Je reviendrai sur une analyse du projet en cours. Où comment aborder le problème par le personnage et non plus par l'histoire.